MADAME FIGARO - "French touch - Les FRANÇAISES à la CONQUÊTE de NEW YORK "

Amélie du Chalard a été mentionnée dans un article du journal Madame Figaro concernant les femmes d'affaires françaises à New York.

À New York plus qu’ailleurs, « time is money », surtout depuis que la ville a connu elle aussi une inflation galopante et la flambée des loyers. Les femmes qui y vivent se sont adaptées au pragmatisme américain et à la volonté d’être le plus productif possible avec son temps. Cela est particulièrement vrai dans le milieu de la tech. « Ici, les réunions ne durent jamais plus de trente minutes, assure Julie Chapon (lire p. 93), fondatrice de l’application Yuka, New-Yorkaise depuis un an. On va droit au but, c’est agréable. C’est la même chose pour le networking, on passe d’une personne à l’autre facilement. » Un meeting doit être productif, et déboucher sur une vente ou une décision "result oriented" (orientée vers le résultat). Toutes le disent : pour faire sa place à Big Apple, il faut savoir répondre efficacement et de façon pragmatique aux demandes impromptues. Notamment dans l’art, où les collectionneurs américains vont droit à l’essentiel. C’est le constat d’Amélie du Chalard, fondatrice de la galerie d’art Amélie, Maison d’Art, finaliste du Prix Business with Attitude 2022, et qui ouvre le 27 mars une adresse en plein coeur de SoHo. « Nos collectionneurs américains sont en général plus impulsifs et généreux, lorsqu’ils achètent des oeuvres d’art, qu’en Europe. Ils sont hédonistes et savent se faire plaisir. Ils représentent déjà 20 % de notre chiffre d’affaires. » Sa galerie se présente comme un « one-stop shop », avec un accompagnement très personnalisé - une obligation pour réussir à New York, où règne l’obsession du service. « Conseillés par leurs architectes et décorateurs d’intérieur (ttn classique ici), nos clients font parfois appel à nous pour habiller l’ensemble de leur propriété, car nous proposons plusieurs types de supports (peinture, sculpture, céramique, photographie...). » « C’est la leçon numéro un à retenir ici :le niveau de service attendu est très élevé, indexé sur les codes du luxe », confirme Isabelle Dubern

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